Lorsque l’on écrit, notamment dans le cadre professionnel, partir de la page blanche est compliqué pour beaucoup d’entre nous.

Par où je commence ? 
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter ? 

Que l’on ait trop d’idées et d’informations et qu’elles se bousculent au portillon, ou au contraire, que l’on ait l’impression de sécher, un outil pourrait vous aider à y voir plus clair et à rassembler / démêler vos idées. 

Pour utiliser cet outil, tout ce dont vous avez besoin c’est d’une page entière de votre cahier, et d’un bon stylo. Version luxe : une double page de votre cahier, et vos feutres de couleur. 

Vous allez réaliser une carte heuristique, c’est-à-dire cartographier l’intérieur de votre cerveau (ce que vous savez qui s’y trouve et ce que vous ignorez encore qui s’y trouve), concernant le sujet dont vous voulez parler. 

Une carte heuristique (mindmapping, en anglais) ressemble au dessin que vous voyez ci-dessus : basiquement, c’est un soleil dont le centre est le sujet de votre écrit, et les rayons sont les idées ou arguments qui vous viennent. 

Mais, me direz-vous, quelle est la différence avec une liste ? 

J’en vois plusieurs. La première, c’est qu’une liste est verticale. On écrit ce que l’on trouve en premier, sur le haut de la liste et après on descend. Cela donne l’impression d’une hiérarchisation (les idées les plus importantes sont en haut, les moins importantes en bas), alors que c’est juste les premières écrites, et les dernières. La liste ordonne « malgré nous » et de manière linéaire. Le contrat et l’expérience avec le soleil de la carte heuristique, c’est que vous mettez en premier au bout d’un rayon, l’idée qui vous vient en premier – qui n’est pas forcément l’idée la plus importante ni celle que vous inclurez en premier dans votre texte. Ensuite, la forme du soleil a quelque chose d’irrésistible : il lui faut des rayons. Et les rayons, ce sont vos idées, et vos arguments. Et les ramifications de ces idées et arguments.

Le soleil « nait tout seul » sous votre stylo quand vous bouillonnez d’idées. Mais au lieu d’être un embrouillamini d’idées, un écheveau indémêlable, cela devient une suite d’idées, l’une après l’autre, qui se posent sur la feuille. Ainsi vous vous clarifiez les idées et vous pouvez choisir celle, celles qui vous paraissent pertinentes pour votre argumentation ; et les ordonner par ordre d’importance, qui est différent que l’ordre dans lequel elles vous sont venues spontanément.

Et le jour où vous manquez d’idées…

Le soleil / mindmapping / carte heuristique fonctionne aussi. Vous notez dans le centre de votre soleil le sujet de votre intervention, ou de votre texte, et ensuite, vous pouvez « questionner » la situation ou le sujet au moyen de l’hexamètre de Quintilien. C,Q,Q,C,O,Q,P, ou Combien, Qui, Quoi, Comment, Où, Quand, Pourquoi, sont les 7 questions qui définissent les tenants, aboutissements et circonstances d’une situation. Si vous ne trouvez pas d’idées avec ces 7 questions, téléphonez-moi ! C’est aussi une méthode pour s’assurer de n’avoir rien oublié.

La forme – physique, graphique – et la pertinence du questionnement, quand les idées ne jaillissent pas d’elles-mêmes, voilà deux manières de faire surgir idées et arguments. 

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Vous ajoutez de la joie et du peps dans vos séances de brainstorming personnels. 

(Sans doute l’entrevoyez-vous – le mindmapping peut avoir bien d’autres usages que trouver des idées ! Notamment, la prise de notes et l’apprentissage d’un cours ardu, pour les étudiants. Sa forme visuelle le rend en effet idéal pour faciliter la mémorisation !). 

Bonne expérimentation !