Le coaching de dirigeant est à forte valeur ajoutée pour le dirigeant et pour l’ensemble de l’organisation qu’il dirige. Il est structuré autour d’objectifs concrets à atteindre par le dirigeant, avec des indicateurs de résultat.

Le plus du coaching : il permet de lutter contre la solitude inhérente à la fonction de dirigeant.

Qu’est-ce que la solitude du dirigeant ?

La solitude du dirigeant fait référence au sentiment d’isolement et de responsabilité ressenti par les dirigeants d’entreprise ou n’importe quel type de dirigeant, y compris les leaders politiques.

Elle découle en général de plusieurs facteurs.

La pression de prendre des décisions difficiles : finalement, et c’est toute la gageure de la fonction de dirigeant, les décisions stratégiques et à fort impact pour l’organisation, pour les salariés, sont prises par le dirigeant. Ces décisions sont souvent difficiles, suscitant de vives critiques, renvoyant au dirigeant un manque d’empathie alors qu’il les prend dans un objectif de performance, parfois de survie de l’organisation. Le dirigeant est alors face à lui-même, peu soutenu, seul face à ses responsabilités.

A noter que le coaching de dirigeant accompagne très souvent à la prise de décisions difficiles.

Le manque de confiance pour partager certaines préoccupations avec d’autres : le dirigeant peut avoir des relations de travail de confiance avec son N+1 ou ses N-1 ou ses pairs. Mais lorsque les préoccupations, les incertitudes se présentent, et elles sont nombreuses, cette confiance tend à disparaître. Et c’est humain ! Dans le monde de l’entreprise, dans les sphères de dirigeant, tout épanchement d’incertitude peut être perçu comme un signe de faiblesse et le dirigeant peut se sentir « juger ». C’est aussi la sphère ou le secret professionnel est peut-être le moins bien gardé, ce qui n’invite pas le dirigeant à se confier : attention aux fuites stratégiques !

A noter que le coaching de dirigeant est encadré par une déontologie stricte dans laquelle le coach est tenu au secret professionnel.

Et enfin l’absence de personnes avec lesquelles le dirigeant peut véritablement se connecter sur un pied d’égalité. Parfois le dirigeant chanceux pourra lutter contre sa solitude grâce à un mentor, à des connexions avec d’autres dirigeants dans d’autres entreprises, ou bien grâce à la présence d’une ou d’un assistant.e de direction à la fois humain.e, fin.e, efficace. Malheureusement, ces personnes ressources ne suffisent pas toujours. Le pied d’égalité n’est pas présent, c’est impossible, et surtout à défaut de pied d’égalité, c’est le manque de neutralité dans la relation qui peut empêcher de se livrer aussi bien qu’on le ferait à son propre miroir.

A noter qu’en coaching, la relation est stimulée par la neutralité bienveillante entre le dirigeant et le coach.

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La valeur inhérente à tout coaching de dirigeant : ne plus se sentir seul !

Les avantages du coaching de dirigeant souvent mis en avant et à juste titre, sont de l’accompagner dans le dialogue qu’il entretient avec ses propres objectifs pour sécuriser la pertinence et la puissance de ses décisions et de son action.

Le coaching de dirigeant apporte des réponses concrètes et pragmatiques sur les thèmes suivants :

  • La pratique du leadership et du prendre soin de soi en tant que dirigeant.
  • Les relations interpersonnelles (avec son adjoint, son président, etc.).
  • La relation à son équipe de direction, c’est-à-dire au collectif constitué par ses N-1, qui n’est pas toujours aussi participatif ou proactif que le dirigeant apprécierait. Il faut aussi lutter parfois contre les conflits à ces hauts niveaux de direction.
  • Les évolutions d’organisation, les projets de transformation, à tout niveau d’échelle de l’entité qu’il dirige (entreprise, direction…)

En filigrane, le coaching de dirigeant s’appuie sur un processus particulier et une relation au coach qui permettent d’abolir la solitude du dirigeant :

  • Un espace d’écoute totale et sans jugement. Le coaching de dirigeant lui permet de se confier en toute authenticité à une personne neutre, extérieure à l’organisation. La relation est très qualitative car il n’y a pas d’enjeu de pouvoir, ni d’un côté ni d’un autre.
  • Un lieu d’élaboration des décisions sans contrainte. Le seul objectif du coach est d’aider le dirigeant à atteindre les siens en l’aidant à vérifier l’écologie des décisions qu’il prend. Le dirigeant profite souvent des séances de coaching pour réfléchir à haute voix, identifier des scénarios, se sentir conforter par un coach qui challenge avec bienveillance tout en portant un soutien inconditionnel au dirigeant : « Et si vous décidez cela, quelles sont les conséquences possibles ? Et alors que pourriez-vous faire de différent ? Etc. »
  • Un rituel libérateur : les séances de coaching de dirigeant sont en général espacées de 2 semaines à un mois. Le dirigeant se sent entouré et sécurisé par la rencontre régulière avec son coach, il va pouvoir progresser dans un contexte stimulant, en toute confiance. 

Le coaching de dirigeant a néanmoins une fin et on pourrait se demander dans ce contexte comment les dirigeants ne retombent pas dans la solitude. Parfois, une séance est l’occasion d’identifier les personnes ressources qui vont permettre au dirigeant de se sentir moins seul.

Souvent, le dirigeant revoit son coach une à deux fois par an. On parle alors de coaching de maintenance.